Chiffres-clés et informations relatifs à nos collaborateur.trices

6902 personnes travaillent à la SSR, ce qui équivaut à 5537 postes à temps plein. Entre 2016 et 2018, les effectifs (postes à temps plein) ont peu évolué et sont, depuis, en diminution. Au total, entre 2018 et 2020, 192 postes à temps plein ont été supprimés du fait de mesures d’économie.

En 2020, la grande majorité du personnel de la SSR (5864 personnes, soit 84,9 %) étaient soumis à la convention collective de travail (CCT). Près d’un douzième (543 collaborateur.trices, soit 7,9 %) faisait partie des cadres, et 495 personnes (7,2 %) avaient un contrat individuel de travail (CTr): cette catégorie englobe les collaborateur.trices ayant un taux d’occupation inférieur à 30 %.

A la SSR, le travail à temps partiel est très répandu: il concerne plus de la moitié des collaborateur.trices soumis.es à la CCT (à la SSR, un poste à temps partiel correspond à un taux d’occupation inférieur ou égal à 90 %). Dans la catégorie CCT, cette part est d’environ 60 %. Chez les cadres, elle est, avec 17 %, encore relativement faible. Pour faire augmenter la part des cadres travaillant à temps partiel, ce sujet est abordé et encouragé à chaque nouvelle embauche.

Comme dans de nombreuses autres entreprises, à la SSR, beaucoup plus de femmes que d’hommes travaillent à temps partiel. Alors que près de deux tiers des femmes (près de 2172 personnes, soit 76 %) sont employées à temps partiel, c’est le cas de neuf hommes sur vingt seulement (1826 personnes, soit 45 %). Chez les cadres, le pourcentage est encore plus faible: 36 % des femmes cadres contre seulement 9 % des hommes cadres travaillent à temps partiel.

69 % des collaborateur.trices (y compris fonctions de direction et cadres) travaillent pour le cœur de métier journalistique: 49 % dans une rédaction et 20 % dans la production. Près de 30 % des colla­bora­teur.trices exercent une fonction de support: 23 % travaillent dans l’administration, le support ou la logistique, 8 % dans la technique et l’informatique. 

Les collaborateur.trices de la SSR ont en moyenne 44,4 ans et y travaillent depuis 12,8 ans. Depuis 2016, la part des moins de 40 ans est restée relativement stable. La SSR a donc formulé comme objectif d’augmenter la part des «digital natives» (personnes nées en 1980 ou après). Pour y parvenir, au moins la moitié des nouveaux collabo­rateur.trices devront avoir moins de 35 ans. C’est pourquoi la SSR a pris des mesures pour mieux séduire les jeunes, par exemple en changeant son image d’employeur avec «Mon univers à 360°!» ou encore en promouvant des formes de travail mobiles et flexibles.

Dans les domaines des langues et de la culture, la SSR est à l’image de la Suisse: 54 % des collaborateur.trices parlent (suisse) allemand, 27 % parlent français, 17 % italien et 2 % romanche. Parallèlement aux quatre langues nationales, au moins 7 autres langues sont parlées à la SSR. Au total, 32 nationalités sont représentées au sein du personnel de la SSR.

La fluctuation nette correspond aux démissions de collaborateur.trices. En un an, la fluctuation nette n’a pas changé et se situe à 3,1 % (CCT et cadres). Pour le personnel sous CCT, elle se situe en moyenne à 3,1 %, chez les cadres à 2,2 %. La fluctuation à la SSR reste faible par rapport aux autres grandes entreprises suisses (valeur de comparaison: 7,1 %**). Ces chiffres relativement faibles s’expliquent d’une part par le grand attachement des collaborateur.trices à l’entreprise (commitment) et, d’autre part, par le marché du travail: en raison du haut degré de spécialisation, notamment dans le domaine des médias audiovisuels, les postes de journalistes et de techniciens sont rares.

En plus des démissions, la fluctuation brute prend en compte les licenciements et les départs à la retraite. Les chiffres élevés de 2016 s’expliquent par les suppressions de poste réalisées sous forme de mises à la retraite anticipée, de licenciements et de réductions de taux d’occupation. A 6,4 % (moyenne des cinq dernières années), la fluctuation brute de la SSR est faible par rapport aux autres grandes entreprises suisses (valeur de comparaison: 11,0 %**).

Cet indicateur mesure le pourcentage de nouveaux.elles cadres ayant été recruté.es en interne. Un chiffre élevé indique des perspectives d’évolution attrayantes. Grâce aux mesures internes de développement du personnel, 10 à 15 personnes sont recrutées chaque année pour occuper un poste de cadre. Entre 2016 et 2020, la SSR est toujours restée légèrement en deçà de son objectif de 75 %. Le recul de 2017 et de 2020 s’explique par le fait que la SSR a dû recruter de nombreux.euses spécialistes en externe. 

Le taux d’absentéisme correspond au nombre de jours au cours desquels un.e collaborateur.trice n’a pas pu travailler pour cause de maladie. A la SSR, il a été relativement constant au cours des cinq dernières années, tournant autour de six à sept jours par an (CCT / CTr). Malgré la pandémie du coronavirus, il n’y a pas eu d’augmentation significative en 2020. Ainsi, la SSR se situe légèrement en deçà du chiffre de comparaison des autres grandes entreprises suisses, qui s’élève à environ huit jours***.

Les coûts subséquents englobent les coûts des cours, les honoraires des intervenant.es ainsi que les salaires des apprenti.es et des stagiaires. La valeur de cette année est nettement inférieure à celle des années précédentes, puisque de nombreuses formations ont été annulées en raison du coronavirus. Avec 2,2 journées de formation par an, la SSR se situe légèrement en deçà de la moyenne du marché (benchmark grandes entreprises suisses: 3,2 jours**).

La SSR propose des stages aux jeunes journalistes diplômé.es. Il.elles suivent un programme de 12 à 24 mois faisant la part belle à la formation sur le terrain, mais peuvent également participer à des cours s’adressant aux créateur.trices de programmes (techniques d’élocution, métiers de la vidéo, droit des médias). En comparaison, le pourcentage d’apprenti.es est plutôt bas: en Suisse, il existe de nombreux apprentissages professionnels pour les métiers techniques ou les fonctions logistiques, mais pas pour les professions journalistiques.