Gestion qualité et contrôle interne

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Sens des responsabilités

Swissinfo a accordé une attention particulière à la planification des dossiers sur les élections fédérales, toutes langues confondues. Les rédactions qui travaillent dans les langues nationales ont une grande expérience de l'information politique, qui profite aux autres rédactions. C'est avec un grand sens des responsabilités qu’elles ont préparé des dossiers communs sur le système politique suisse : comment fonctionne la démocratie helvétique ? Qu'est-ce qu'un parlement de milice ? Quels partis défendent quels intérêts ? Des comparaisons sont-elles possibles avec d'autres pays ? Le volume et le contenu des dossiers ont été discutés pour chaque rédaction linguistique, puis adaptés au public cible à l’étranger.

Professionnalisme journalistique

L’an dernier, Swissinfo a proposé un large éventail de formations. Elle a organisé en interne des formations en allemand, en français et en anglais sur différents sujets : « L’Art de la synthèse », « Audio-/Podcast-Workshop », « Techniques d’enquête », « Framing the Picture ». Des cours d'allemand et de français ont été proposés aux collaborateurs d'origine étrangère. Par ailleurs, Swissinfo a organisé un atelier sur le management et plusieurs réunions d'information, notamment sur la manière dont l’islam est présenté dans les médias suisses. Au total, 3300 heures de formation ont été dispensées, soit 3,5 jours de formation par collaborateur en moyenne.

Pertinence

Tel sujet peut-il intéresser un public étranger ? Concerne-t-il les étrangers établis en Suisse ? Voilà le genre de questions que Swissinfo se pose régulièrement. Un exemple : en mars 2011, la rédaction japonaise de Swissinfo a consacré un dossier à la catastrophe de Fukushima, avec des interviews de spécialistes suisses du nucléaire et de la sécurité dans les centrales nucléaires, et des analyses de la politique japonaise en matière d'information. Ce dossier a rencontré un vif intérêt dans la communauté japonaise en Suisse, mais aussi au Japon. Les débats nationaux et transnationaux montrent que Swissinfo, et notamment la rédaction de langue japonaise, a eu raison de juger ce sujet pertinent et qu’elle l’a traité avec intelligence.

Crédibilité

Pour Swissinfo, traiter le printemps arabe n’a pas été une sinécure. Elle devait rendre compte des mouvements démocratiques au Maghreb et au Proche-Orient, en particulier pour le public vivant dans les régions concernées. Le mot d’ordre était le suivant : rester crédible à tout prix. Swissinfo a pu s'appuyer sur la longue expérience des collaborateurs de la rédaction arabe, sur leur profonde connaissance des pays arabes et de leurs relations avec la Suisse, sur leurs relations avec des spécialistes en Suisse et dans les pays concernés, ainsi que sur leurs contacts avec les communautés arabes de Suisse. Leurs connaissances ont permis de relater en continu les événements de façon objective.

Autres mesures relatives à la promotion de la qualité

Difficile pour les organes de contrôle qualité (responsables qualité/Conseil du public) d’évaluer l'espagnol, le portugais, l'arabe, le japonais et le chinois. C'est pourquoi cette tâche est confiée à des auditeurs externes, à savoir un auditeur étranger en Suisse et un auditeur à l'étranger. Swissinfo s'est efforcée d'appliquer au travail journalistique les quatre critères qualité énoncés à l'article 3 de la concession de la SSR : sens des responsabilités, professionnalisme journalistique, pertinence et crédibilité. Les neuf auditeurs (deux ou trois par langue) ont estimé que les éditions étaient de grande qualité, notamment du point de vue de la crédibilité. Concernant l’éthique, Swissinfo a raté de peu le sans-faute. Les auditeurs se sont en outre félicités de la pertinence et de l'ancrage en Suisse. La qualité des éléments multimédias et le haut niveau d'actualité et de diversité ont été appréciés. Par contre, ils ont recommandé de proposer (encore) plus d’informations de fond et de mieux expliquer les tenants et les aboutissants. Ils ont néanmoins déploré la structure de certains dossiers. Après avoir discuté des conclusions, les responsables de rédaction ont décidé d'améliorer les dossiers dans les limites de ce qu’il est possible de faire et de les rendre plus lisibles.

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