Solidarité

Conformément à sa mission, la SSR assure la desserte du pays en programmes de radio et de télévision. Elle rend compte de la réalité suisse aux plans national et régional-linguistique et, pour ce qui est de la radio, au plan local également, dans tous les domaines qui intéressent la société : politique, culture, économie, sport, divertissement, etc. Enfin – et c’est là l’essentiel – la SSR affiche sa volonté de souder les différentes parties du pays, afin de promouvoir les échanges régionaux-linguistiques et donc la compréhension mutuelle. La SSR se distingue des diffuseurs commerciaux pour les raisons suivantes :

  • elle tient compte des régionalismes et des minorités,
  • elle encourage la diversité des sujets, des contenus et des formats,
  • elle crée de la culture, elle ne se contente pas de la diffuser,
  • elle mise sur la qualité, sur la crédibilité et sur la pertinence, pas sur les taux d’écoute,
  • elle est indépendante des intérêts politiques ou économiques.

Une télévision sans frontières

Conformément à la loi sur la radio et la télévision (LRTV), la SSR est tenue de rendre accessibles les programmes de télévision aux personnes handicapées sensorielles. Un accord a donc été passé avec les organismes concernés afin de satisfaire au plus vite aux contraintes légales et de faciliter l’intégration des malvoyants et des malentendants, par le sous-titrage, la langue des signes et la description audio.

  • Sous-titrage : depuis 2010, les émissions tv diffusées entre 19h00 et 22h00 (prime time) sont sous-titrées, de même que le direct retransmis le week-end à partir de midi. Depuis la fin 2009, un tiers des émissions sont sous-titrées, toutes régions confondues. En d’autres termes : sur les antennes SSR, le sous-titrage a presque décuplé depuis 2000.

  • Langue des signes : depuis janvier 2008, Radio Télévision Suisse (RTS), Schweizer Radio und Fernsehen (SRF) et Radiotelevisione svizzera (RSI) proposent une fois par jour le téléjournal en langue des signes.

  • Audiodescription : elle permet aux malvoyants de suivre un film grâce à des commentaires placés entre les dialogues. En 2010, la SSR a programmé 24 films en audiodescription dans chaque région linguistique.

Chaîne du Bonheur

L’aide humanitaire est une tradition à la SSR. Fin 2011, le partenariat qui associait la SSR à la fondation Chaîne du Bonheur a pris la forme d’une nouvelle convention de collaboration signée, le 9 janvier 2012, par le président, par le directeur de la Chaîne et par le directeur général SSR. La version remaniée de la convention reprend l'essentiel du document initial : partenariat étroit entre les deux institutions, impliquant le soutien exclusif des médias SSR lors des appels de dons lancés à l’échelle nationale après une catastrophe, en Suisse ou à l’étranger. La Chaîne du Bonheur est totalement autonome en ce qui concerne la gestion de ses finances. A l’avenir, la SSR aimerait informer davantage sur les collectes et sur l’utilisation des dons.

N’étant pas une œuvre d’entraide, la Chaîne du Bonheur organise les collectes avec 31 organisations suisses accréditées. Soumise à un audit financier serré, ses fonds comptent parmi les mieux contrôlés de Suisse. En 2011, elle a participé à 224 projets dans 55 pays, à raison de 128 millions de francs. La plus grande collecte organisée à ce jour remonte à 2005 ; elle avait permis de réunir 227 millions de francs en faveur des victimes du tsunami.

Hormis le soutien qu’ils accordent aux journées de collecte, les médias SSR veillent à assurer la plus grande transparence sur l’utilisation des fonds. Schweizer Radio DRS diffuse l’émission « Glückskette aktuell » (durée : cinq minutes), tous les dimanches à 9h45, avec une reprise le lundi à 11h30 sur les ondes de DRS Musikwelle. La radio de Suisse italienne consacre une rubrique de « Sabato Uno » à la Chaîne du Bonheur, un samedi sur deux.

En décembre 2011, DRS 3, SF zwei et la Chaîne du Bonheur ont reconduit pour la troisième année consécutive l’opération « Jeder Rappen zählt » (« Chaque centime compte »), cette fois-ci sur la Europaplatz de Lucerne. Résultat : 6,3 millions de francs ont été collectés en une semaine. Les dons ont continué d’affluer et fin février 2012, les fonds reçus ont atteint près de 6,9 millions de francs.

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