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Quelle a été la contribution de RSI au mandat de formation ?

Un mandat inscrit dans la durée

En 2012, la formation du public et son information ont joué un rôle central dans l’offre de RSI. Celle-ci ne perd jamais de vue son mandat de formation et son devoir d’objectivité au moment de planifier ses programmes et de réaliser ses émissions. Elle doit donc assurer une information à la fois large, diversifiée et objective, notamment dans les domaines politique, économique et social.

Sensibilisation par l’information

La mise en œuvre du mandat de formation du département ­Information de RSI se reflète très bien dans « Il Ponte» (samedi à 13h00 sur RSI LA 1). L’émission se veut éducative, dans la mesure où elle aborde des sujets en rapport avec l’intégration sociale et culturelle. Citons, par exemple, une interview de la Conseillère fédérale Simonetta Sommaruga sur la nouvelle ­politique d’asile ou les reportages sur la Journée internationale de commémoration des victimes de l’Holocauste. 

Toujours en lien avec sa mission éducative, RSI a réalisé une ­série de reportages sur les élections fédérales pour l’édition de 20h00 du « Telegiornale », analysant les thèmes dans le détail, faisant entendre les différentes opinions et mettant en contact les politiques avec la population. Elle a parlé politique et participation, comme le veut le mandat.

Sensibilisation par le divertissement

Un bel exemple de contribution au mandat éducatif est l’émission « Magazine », qui dure une vingtaine de minutes et que RSI diffuse sur Rete Uno du lundi au vendredi à 16h30. Cette émission de radio éclaire des réalités complexes et aborde des sujets peu connus en dépit de leur importance. Les sujets sont choisis en fonction de leur pertinence locale et régionale, mais jamais au détriment de l’esprit d’ouverture ou de la curiosité envers ce qui se passe en Suisse. « La consulenza », une émission de radio de 30 minutes diffusée du lundi au vendredi sur Rete Uno à 13h00 fait partie, elle aussi, des contenus de divertissement à caractère éducatif. Le sujet change sans cesse et permet au public d’entrer en contact direct avec un ou plusieurs experts sollicités pour l’occasion.

C’est l’actualité ou les dossiers épineux qui dictent les sujets et on peut dire que l’éventail est large : alimentation, santé, animaux, consommation, technologie, etc. Sur Rete Tre, il y a lieu de citer « Baobab », une émission radio quotidienne appelée à réaliser un double objectif : permettre aux jeunes de se forger leur propre opinion et aux adultes de comprendre la jeune génération, qu’ils ont du mal à appréhender dans toute sa diversité. C’est tout logiquement que l’émission se concentre sur les sujets du moment : environnement, écologie, santé, découvertes scientifiques, technologie, formation scolaire et formation professionnelle, nouvelles formes de communication, évolution des modes de pensée, etc. « Baobab » dissèque les tendances sociales, musicales, littéraires, culturelles et politiques, qu’elle détecte à un stade précoce. Quand elle discute des enjeux qui préoccupent les jeunes, RSI évite de généraliser ou de porter des jugements de valeur, ­préférant toujours ouvrir des perspectives. 

L’émission convergente « Linea rossa » a aussi son rôle à jouer (le dimanche à 12h45 à la télévision, rediffusion le mercredi à 23h10). « Linea rossa » est une discussion radio-tv hebdomadaire réalisée par un groupe de jeunes adultes. Les participants confrontent leurs opinions et leurs idées et en débattent . De son côté, le public tente de comprendre ce qui se passe dans la tête et dans le cœur des adolescents. RSI diffuse le format le dimanche soir à la télévision et le mercredi soir à la radio, dans le cadre de l’émission « Baobab ». 

En ce qui concerne l’offre jeunesse, mentionnons l’émission convergente « S-quot! », diffusée le mercredi à 13h10 et reprise le jeudi à 12h00. « S-quot! » est réalisée par les jeunes, pour les jeunes. Elle propose de découvrir le monde de la télévision de l’intérieur et d’apprendre à utiliser ce média de façon optimale. Du fait de la souplesse de son format, l’émission est diffusée aussi à la radio, le mercredi à 20h00 sur Rete Tre.

Sensibilisation par la culture

Le département Culture prend très au sérieux son mandat de formation. Il le prouve à travers deux émissions tv : « Il Giardino di Albert », diffusée le dimanche après-midi et qui séduit un large public par sa manière de vulgariser des sujets scientifiques, et « Il filo della storia », qui propose en fin de soirée des documentaires sur l’histoire de la Suisse et d’autres pays. L’émission dresse le portrait de personnalités qui ont marqué un domaine d’activité : la culture, le monde du travail, l’art. 

Les deux émissions sont aussi déclinées dans un format radio sur Rete Due. Pour sa part, celle-ci offre deux occasions de questionner l’histoire, avec « Oggi, la storia », où un historien appelle quotidiennement à la réflexion et établit un lien entre un fait actuel et une réalité plus ancienne, et « Geronimo ­Storia », qui traite de sujets aussi divers que l’histoire des ­mentalités ou les grands événements de l’histoire mondiale.

Quelle a été la contribution de RSI au mandat de libre formation de l’opinion ?

Une information crédible

En 2012, le département Information a redoublé d’efforts pour préserver la qualité et sauvegarder les valeurs SSR que sont la crédibilité, l’indépendance, la pluralité, la créativité et la loyauté. Les élections communales en constituent l’exemple parfait. Aussi bien pendant la campagne électorale que le jour du scrutin, les responsables des programmes de RSI ont fait en sorte d’accorder le même temps aux candidats, aux partis et aux groupements. Le public a pu se faire une opinion grâce aux confrontations, aux débats et aux analyses diffusés en continu à la radio et à la télévision le jour du scrutin. 

Deux autres exemples tv : « Classe politique », qui aborde les thèmes principaux de chaque session parlementaire et interroge les spécialistes, les acteurs de poids et les conseillers ­fédéraux (en règle générale quatre à cinq personnes), et « 60 minuti», diffusée à 21h00 sur RSI LA 2, qui sollicite les faiseurs d’opinion pour débattre de sujets politiques, économiques ou sociaux. Ces derniers mois, l’émission s’est attardée sur le cas Foxtown, sur les défis auxquels fait face le tourisme et sur la situation politique en milieu de législature. 

Du divertissement stimulant

Le département Divertissement multiplie les offres pour favoriser la libre formation de l’opinion. Dans les émissions « Linea rossa » et « Baobab », par exemple, il a abordé les sujets suivants : « Primo giorno di scuola, cosa ci aspettiamo ? » (Premier jour d’école, qu’est-ce qui nous attend ?), « La giornata mondiale dell’alfabetizzazione » (Journée internationale de l'alphabétisation), « Dibattito pre-votazioni federali – fumo passivo e formazione musicale » (Fumée passive et formation musicale : débat en marge du scrutin fédéral), « Giovani come va? Incontro con il Consigliere di stato Paolo Beltraminelli » (Comment allez-vous, les jeunes ? Rencontre avec le Conseiller d’Etat Paolo ­Beltraminelli). 

De son côté, Rete Uno met l’accent sur les éclairages au quotidien, comme « Millevoci » (programme thématique en présence du public, d’experts et d’invités), « La Consulenza » (émission de services pour les auditeurs) ou « Magazine » à 16h30, qui, en plus des documentaires, se penche sur des thèmes comme l’écologie, la famille, la société ou la science.

La culture au service du sens critique

Le département Culture contribue à la libre formation de l’opinion essentiellement par les émissions de Rete Due, qui parlent de participation civique, du rapport entre l’éthique et la politique ou des droits du citoyen (« Geronimo filosofia », « Geronimo storia », « Moby Dick »).

Mentionnons aussi la revue de presse matinale, dans laquelle les sujets choisis par RSI couvrent un grand nombre de domaines.

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