Rémunération de nos cadres supérieur.es, de nos cadres et de nos collaborateur.trices

En 2024, la masse salariale de la SSR atteignait 668 millions de francs, dont environ 85 % (560 millions de francs) ont été versés aux collaborateur.trices soumis à la convention collective de travail (CCT), et 15 % (104 millions de francs) aux cadres et aux collaborateur.trices sous contrat individuel de travail (CTr). 

En 2024, le salaire annuel le plus bas versé à la SSR s'élevait à 61 000 francs et le plus élevé à 518 000 francs (prestations accessoires incluses), soit un rapport de 1 à 8,5. L'écart entre le plus bas et le plus haut salaire s'est légèrement réduit par rapport à l'année précédente.

La rémunération du président s'élève à 153 500 francs pour un taux d'occupation de 50 % (honoraires 135 000 francs et prestations accessoires 18 500 francs). Les huit autres membres du CA touchent un forfait de 32 000 francs pour un taux d'occupation de 20 %. En outre, chaque séance du Comité est rémunérée à hauteur de 1000 francs. En 2024, du fait d'un nombre de séances plus élevé, la rémunération des membres du CA a légèrement augmenté par rapport à l'exercice précédent. Pour les 2 membres désignés par le Conseil fédéral et les 2 membres désignés par l’Assemblée des délégué.es, la rémunération moyenne pour le mandat national s’est élevée à 49 156 francs. Pour les 4 président.es des sociétés régionales, qui exercent des fonctions supplémentaires dans les régions, la rémunération moyenne a été de 87 369 francs (soit 49 156 francs pour le mandat national et 38 213 francs supplémentaires pour le mandat régional).

En 2024, le directeur général de la SSR, respectivement la directrice générale, a perçu un total de 517 959 francs* (contre 517 950 francs l'année précédente). Le salaire moyen des huit membres du Comité de direction a atteint 388 605 francs (contre 387 469 francs l'année précédente). Leur rémunération varie en fonction de la taille de l’unité d’entreprise et des mandats exercés. 

Au niveau des unités d'entreprise et de la filiale SWISS TXT, les membres du Comité de direction ont perçu 254 413 francs en moyenne en 2024. Leur rémunération varie en fonction de la taille de l’unité d’entreprise/filiale et des mandats exercés – comme pour le Comité de direction national. 

Les diplômes de fin d’études et l’environnement de marché expliquent les écarts de salaires moyens: les diplômé.es de l’enseignement supérieur se retrouvent surtout dans les rédactions (71 %), parmi les expert.es et les spécialistes (62 %), ainsi que dans le secteur informatique (45 %). Ces rémunérations correspondent à la moyenne généralement appliquée dans la branche et s’orientent sur le marché. Les fonctions techniques, logistiques et administratives sont occupées en grande partie par des collaborateur.trices avec une formation professionnelle. Les salaires moyens sont donc logiquement plus bas.

Les salaires des fonctions journalistiques varient selon le niveau de responsabilité et d’expérience: les responsables de rédaction gagnent les salaires les plus élevés (âge moyen: 50 ans). Viennent ensuite les rédacteur.trices seniors (âge moyen: 48 ans), les rédacteur.trices (âge moyen: 40 ans), les graphistes/concepteur.trices multimédia (âge moyen: 44 ans) et les rédacteur.trices juniors (âge moyen: 33 ans). 

En moyenne, les salaires pratiqués par la SSR se situent au niveau du marché, avec des divergences selon les fonctions exercées. Les salaires des collaborateur.trices de la SSR exerçant des fonctions rédactionnelles sont très proches (+0,2 %*) de ceux versés par les entreprises média nationales. Dans les domaines de support (finances, informatique, communication, RH), la SSR se situe à un niveau légèrement inférieur au marché (-2,0 %**). 

La SSR se penche chaque année sur les différences de salaire entre les genres au moyen de l’outil d’autocontrôle mis à disposition par la Confédération (Logib). A la SSR, en 2024, les salaires des femmes ont été inférieurs de 2,3 % en moyenne à ceux des hommes. A l'échelle suisse, ceci est une bonne valeur. En effet, le taux de tolérance de la Confédération est en dessous des 5 %. Selon des analyses SSR, près de la moitié de ces 2,3 % s’explique par des facteurs non discriminants (essentiellement par les compensations pour le travail la nuit et le weekend). Cela concerne davantage d'hommes. Sans ce facteur, la différence salariale ne serait plus que de 1,1 %.