Surveillance
Les recettes de la redevance sont soumises à un contrôle interne des plus stricts. Par ailleurs, la SSR est tenue de rendre des comptes au Département de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication (DETEC).
Dans son rapport annuel, la SSR expose sa gestion au cours de l’exercice sous revue. Elle propose en outre un regard tourné vers l’avenir, à travers un budget et une planification sur cinq ans.
L’Office fédéral de la communication veille à ce que la SSR et ses unités d’entreprise respectent les dispositions de la loi, de la concession et des principaux accords internationaux. Les plaintes sont quant à elles du ressort des organes de médiation et de l’Autorité indépendante d’examen des plaintes en matière de radio-télévision (AIEP).
Cinq organes de médiation pour les réclamations du public
La SSR compte cinq organes de médiation, un pour les programmes de radio et de télévision de chacune des régions linguistiques et un pour Swissinfo. Ils servent d’intermédiaires entre les personnes qui déposent des réclamations et les responsables des programmes. Les émissions les plus suivies (informations et téléjournal) sont aussi celles qui font le plus souvent l’objet de réclamations et c’est la programmation tv qui suscite le plus de critiques. La plupart des plaintes déposées dans les derniers cinq ans ont été considérées comme infondées par les organes de médiation.
L’AIEP, instance d’examen des plaintes
Les plaintes peuvent être déposées auprès de l’Autorité indépendante d’examen des plaintes en matière de radio-télévision (AIEP). Celle-ci reçoit plus de plaintes contre la SSR que contre les diffuseurs privés, en raison de la richesse de l’offre SSR et de son statut d’entreprise de service public. Quoi qu’il en soit: l’AIEP en a accepté moins d’une sur six.
Les conseils du public
Les conseils du public et les commissions des programmes des organes de la SSR servent d’interface entre les responsables du programme et le public. Les quatre unités d’entreprise régionales et Swissinfo ont chacune un conseil du public. En parallèle, il existe plusieurs commissions régionales des programmes en Suisse romande et en Suisse alémanique. Leurs membres, qui représentent différentes catégories de population, évaluent le travail de la SSR. Pour les responsables du programme, ce sont des interlocuteurs importants. Les conseils du public s’expriment régulièrement sur les émissions de la SSR. Dans leur rapport annuel, ils publient leurs observations et leurs propositions d’amélioration. Pour en savoir plus, lire le chapitre Qualité.
Le Conseil suisse de la presse
Le Conseil suisse de la presse est une organisation de milice qui veille à la qualité du journalisme suisse. Véritable référence en matière de déontologie journalistique, la «Déclaration des devoirs et des droits du/de la journaliste» est reconnue contraignante par toutes les unités d’entreprise. Ses directives sont à la base du travail des journalistes et des rédacteurs suisses; la plupart des chaînes radio et tv de la SSR les ont même adoptées explicitement dans leur charte éditoriale. La SSR siège au conseil de fondation.
La plupart des plaintes concerne la presse écrite; les auditeurs et les téléspectateurs insatisfaits s'adressent plutôt aux organes de médiation de la SSR et à l'AIEP.