Ressources humaines en chiffres

Informations et chiffres clés relatifs à nos collaborateurs

La SSR propose des conditions d’engagement et de travail attrayantes, des salaires équitables ainsi que des prestations sociales adéquates. Elle considère cette approche comme une condition essentielle pour la production de contenus radio, TV et Internet de haute qualité et pour l’accomplissement de son mandat de service public. La SSR est le plus grand employeur dans le secteur de la radio et de la télévision. A ce titre, elle apporte une contribution essentielle à la diversité des emplois proposés aux professionnels des médias sur le marché du travail suisse.

Environ 6000 postes de travail

A la fin 2015, la SSR employait 6101 personnes à plein temps ou à temps partiel. Environ deux tiers d’entre elles étaient en charge de la conception du programme, de la production et de la technique. Un tiers environ travaillait dans l’informatique ainsi que dans d’autres domaines logistiques, tels que les finances, les ressources humaines et la communication. Les contrats des collaborateurs de la SSR varient en fonction du taux d’occupation ainsi que des fonctions exercées. En 2015, les collaborateurs soumis à la convention collective de travail (CCT) représentaient 85,6 % du total. La proportion de cadres s’établissait à 8,2 %. Les 6,2 % restants travaillaient à temps partiel avec un taux d’occupation de moins de 30 % et disposaient donc d’un contrat individuel de travail (CTr).

Objectifs de RH formulés dans la stratégie d’entreprise

La SSR encourage le développement interne de ses collaborateurs et planifie la relève aux postes clés. Dans le cadre de sa stratégie d’entreprise, la SSR s’est donné pour objectif de relever le pourcentage de femmes cadres à 30 % d’ici à 2020. Un chiffre qui paraît relativement proche des 27 % actuels, mais cette valeur varie selon les fonctions exercées. Dans le domaine technique par exemple, elle n’atteint pas les 20 %. La SSR souhaite également augmenter la part de «digital natives » (les personnes nées en 1980 ou après) et parvenir à une bonne mixité du public en termes de groupes d’âge et de modes de vie. En effet, la numérisation et la révolution qui s’ensuit dans la branche des médias mettent la SSR et ses collaborateurs face à des défis de taille. C’est pourquoi la SSR accorde une place importante à la «révolution numérique» dans sa stratégie RH et y affirme sa volonté de promouvoir toujours plus la polyvalence des collaborateurs et leur flexibilité entre les vecteurs.

Effectifs de 2006 à 2015

5000 postes à plein temps

Près de 6100 personnes travaillent à la SSR. Au cours des dix dernières années, le nombre d’employés a augmenté de 3 %. La hausse des postes à plein temps a été plus marquée: depuis 2006, leur nombre a progressé de 8 % pour atteindre près de 5000 équivalents plein temps (EPT, chiffre stable depuis 2013). Mais cette tendance va désormais de nouveau s’inverser. En effet, en automne 2015, la SSR a décidé de supprimer 250 postes (–5 %). Il en résultera une diminution du nombre d’employés, mais aussi du nombre d’EPT en 2016/2017.

Effectifs 2015 en fonction de la catégorie contractuelle

5221 personnes sous CCT

En 2015, la grande majorité des collaborateurs de la SSR (5221 personnes, soit 85,6 %) étaient soumis à la convention collective de travail. Près d’un dixième (502 collaborateurs, soit 8,2 %) faisait partie des cadres, et 378 personnes (6,2 %) avaient un contrat individuel de travail (cette catégorie englobe les collaborateurs ayant un taux d’occupation inférieur à 30 %).

Collaborateurs par sexe en 2015

43 % de femmes

Avec 43 % de femmes, la mixité est relativement équilibrée au sein de la SSR; dans les fonctions journalistiques, le pourcentage de femmes atteint les 44 %. Dans les domaines de la technique et de la production, les hommes sont en revanche nettement plus nombreux. Dans la catégorie du personnel soumis à la CCT (apprentis inclus), le pourcentage de femmes est égal à 45 %; chez les cadres, elles sont 27 %. Le Conseil d’administration de la SSR s’est fixé pour objectif stratégique d’augmenter le pourcentage de femmes cadres à 30 % d’ici à 2020. Dans cette optique, la SSR a pris diverses mesures pour inciter les femmes à occuper des postes de cadres et pour leur offrir de bonnes conditions cadres.

Collaborateurs à temps partiel 2015

52,2 % à temps partiel

A la SSR, le travail à temps partiel est très répandu: plus de la moitié des collaborateurs soumis à la CCT ne sont pas employés à plein temps (à la SSR, un poste à temps partiel correspond à un taux d’occupation inférieur ou égal à 90 %). Dans la catégorie CCT (apprentis inclus), le pourcentage est égal à 54 %. Chez les cadres, il est, avec 15 %, encore relativement faible. Pour faire augmenter le pourcentage de cadres travaillant à temps partiel, ce sujet est abordé et encouragé à chaque nouvelle embauche. 

Collaborateurs travaillant à temps partiel par sexe en 2015

69,5 % de femmes

Comme dans de nombreuses autres entreprises, à la SSR, beaucoup plus de femmes que d’hommes travaillent à temps partiel. Par sexe: alors que près de deux tiers des femmes (près de 1830 personnes, soit 70 %) sont employées à temps partiel, la part des hommes est de 39 % ou 1356 personnes). Chez les cadres, le pourcentage est encore plus faible: 26 % des femmes cadres contre seulement 10 % des hommes cadres travaillent à temps partiel.

Catégories d’âges de 2009 à 2015

45 ans en moyenne

Les collaborateurs de la SSR ont en moyenne 45 ans. La répartition entre les différentes catégories d’âges est équilibrée. Au cours des cinq dernières années, le pourcentage de personnes de moins de 40 ans a baissé continuellement. La raison principale en est le taux de fluctuation relativement faible. Dans sa stratégie d’entreprise, la SSR a formulé comme objectif d’augmenter la part des «digital natives» (les personnes nées en 1980 ou après). Cet objectif doit être atteint en embauchant 50 % au moins de personnes de moins de 35 ans pour occuper les postes qui se libèrent.

Collaborateurs en fonction de la langue nationale 2015

22 langues

La SSR est également à l’image de la Suisse dans les domaines des langues et de la culture: 46 % des collaborateurs parlent (suisse) allemand, 32 % parlent français, 20 % italien et 3 % romanche. Parallèlement aux quatre langues nationales, les collaborateurs parlent au moins 18 autres langues. Au total, 39 nationalités sont représentées au sein du personnel de la SSR.

Fluctuation nette de 2011 à 2015 (CCT et Cadres)

3,3 % net en moyenne

La fluctuation nette comprend les démissions de collaborateurs. Par rapport aux autres grandes entreprises suisses, elle est plutôt faible (valeur de comparaison: 5,8 %*).Pour le personnel sous CCT, elle se situe en moyenne à 3,3 %, chez les cadres à 2,2 %. Ces chiffres relativement faibles s’expliquent d’une part par le grand attachement des collaborateurs à l’entreprise (commitment) et, d’autre part, par le marché du travail: en raison du haut degré de spécialisation, notamment dans le domaine des médias audiovisuels, les postes de journalistes et de techniciens sont rares.

Fluctuation brute / nette de 2011 à 2015 (CCT et Cadres)

5,5 % brut en moyenne

En plus des démissions, la fluctuation brute prend en compte les licenciements ainsi que tous les départs à la retraite. Le chiffre élevé enregistré en 2013 (6,7 %) s’explique par des départs exceptionnellement nombreux à la retraite fin 2013, dus au changement de primauté de la Caisse de pension au 1er janvier 2014. Avec une moyenne de 5,5 %, la fluctuation brute de la SSR est faible par rapport aux autres grandes entreprises suisses (benchmark: 9,6 %*).

Recrutement interne des cadres de 2011 à 2015

80 % en moyenne

Cet indicateur mesure le pourcentage de nouveaux cadres ayant été recrutés en interne. Un chiffre élevé indique des perspectives d’évolution attrayantes. Au cours des cinq dernières années, la SSR a toujours atteint son objectif de 75 %, à une exception près (2012). Grâce aux mesures internes de développement du personnel, 10 à 15 personnes sont recrutées chaque année pour occuper un poste de cadre.

Jours de congé maladie de 2011 à 2015 en comparaison avec le marché

6,6 jours

Le taux d’absentéisme correspond au nombre de jours au cours desquels un collaborateur ou une collaboratrice n’a pas pu travailler pour cause de maladie. A la SSR, il a été relativement constant au cours des cinq dernières années, tournant autour de 6 à 7 jours par an (CCT/CTr). Ainsi, la SSR se situe légèrement en deçà du chiffre de comparaison des autres grandes entreprises suisses qui s’élève à 8 jours**.

Investissements dans la formation et le perfectionnement 2014/2015

8 218 000 francs

Chaque année, la SSR investit plus de 8 millions de francs, soit 1,5 % du total de la masse salariale, dans la Formation et le perfectionnement interne et externe de ses collaborateurs. Les coûts qui y sont liés se composent des coûts des cours ou des honoraires versés aux intervenants et des coûts salariaux pour les personnes en formation (apprentis et stagiaires). Avec 2,6 journées de formation par an, la SSR se situe dans la moyenne du marché (benchmark grandes entreprises suisses: 2,8 jours*).

Apprentis et stagiaires de 2011 à 2015

2 % en moyenne

La SSR propose des stages aux jeunes journalistes diplômés. Les stagiaires suivent un programme de 12 à 24 mois. La priorité est donnée aux cours de journalisme. Mais ils peuvent également participer à des cours s’adressant aux créateurs de programmes (techniques d’élocution, métiers de la vidéo, droit des médias). Parallèlement aux stages ordinaires, la SSR a, en 2015, proposé 250 stages de courte durée (de 1 à 6 mois). En comparaison, le pourcentage d’apprentis est plutôt bas. Raison: en Suisse, il existe de nombreux apprentissages professionnels pour les métiers techniques ou les fonctions logistiques, mais pas pour les professions journalistiques.

Enquête de satisfaction effectuée auprès du personnel de 2006 à 2015

Grand attachement

Une enquête de satisfaction nationale auprès du personnel est réalisée tous les deux ans. L’évolution des chiffres montre que l’attachement à l’entreprise (commitment) et la satisfaction au travail sont restés relativement stables à un niveau élevé; ces chiffres ont même légèrement augmenté au cours des dernières années. La satisfaction envers les supérieurs a progressé jusqu’en 2013, avant de reculer légèrement en 2015. Sur une échelle de 0 à 100 points, des chiffres compris entre 70 et 80 peuvent être considérés comme bons.

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