Chiffres-clés et informations sur nos collaborateur.trices

6957 personnes travaillent à la SSR, ce qui équivaut à 5518 postes à temps plein. Au total, entre 2018 et 2022, 211 postes à temps plein ont été supprimés du fait de mesures d'économie.

A la SSR, le travail à temps partiel est très répandu: il concerne plus de la moitié des collaborateur.trices soumis.es à la CCT (à la SSR, un poste à temps partiel correspond à un taux d’occupation inférieur ou égal à 90 %). Dans la catégorie CCT, cette part est d’environ 61 %. Chez les cadres, elle est, avec 17 %, encore relativement faible. Pour faire augmenter la part des cadres travaillant à temps partiel, ce sujet est abordé et encouragé à chaque nouvelle embauche.

Comme dans de nombreuses autres entreprises, à la SSR, beaucoup plus de femmes que d’hommes travaillent à temps partiel. Alors que plus de trois quarts des femmes (2229 personnes, soit 76 %) sont employées à temps partiel, c'est le cas d'à peine la moitié des hommes  (1841 per­sonnes, soit 46 %). Chez les cadres, le pourcentage est plus faible: 32 % des femmes contre 11 % des hommes travaillent à temps partiel.

Les collaborateur.trices de la SSR ont en moyenne 44 ans et y travaillent depuis 12,2 ans. La SSR a formulé comme objectif d'augmenter la part des collaborateur.trices de moins de 35 ans. Les mesures prises à cet effet, telles que la projection d'une image d'employeur moderne ou la promotion des formes de travail mobiles et flexibles, ont porté leurs fruits en 2022.

Dans les domaines des langues et de la culture, la SSR est à l’image de la Suisse: 53 % des collaborateur.trices parlent (suisse) allemand, 28 % parlent français, 17 % italien et 2 % romanche. Parallèlement aux quatre langues nationales, au moins 7 autres langues sont parlées à la SSR. Au total, 38 nationalités sont représentées au sein du personnel de la SSR.

66 % des collaborateur.trices (y compris fonctions de direction et cadres) travaillent pour le cœur de métier journalistique: 48 % dans une rédaction et 18 % dans la production. Près d'un tiers des collaborateur.trices exercent une fonction de support: 25 travaillent dans l'administration, le support ou la logistique, 9 % dans l'informatique.

La fluctuation nette correspond aux démissions de collaborateur.trices. Elle a légèrement augmenté par rapport à l'année précédente et se situe à 3,8 % (CCT et cadres). Pour le personnel sous CCT, elle se situe en moyenne à 3,8 %, chez les cadres à 3,6 %. La fluctuation à la SSR reste faible par rapport aux autres grandes entreprises suisses (valeur de comparaison: 6,8 %**). Ces chiffres relativement faibles s’expliquent d’une part par le grand attachement des collaborateur.trices à l’entreprise (commitment) et, d’autre part, par le marché du travail: en raison du haut degré de spécialisation, notamment dans le domaine des médias audiovisuels, les postes de journalistes et de techniciens sont rares.

En plus des démissions, la fluctuation brute prend en compte les licenciements et les départs à la retraite. A 6,2 % (en moyenne), la fluctuation brute est restée relativement constante entre 2018 et 2021. Elle a augmenté en 2022 en raison d'un grand nombre de départs à la retraite (8 %). La fluctuation brute de la SSR reste cependant faible par rapport aux autres grandes entreprises suisses (valeur de comparaison: 10,9 %**).

Cet indicateur mesure le pourcentage de nouveaux.elles cadres ayant été recruté.es en interne. Un chiffre élevé indique des perspectives d'évolution attrayantes. Entre 2018 et 2022, la part des cadres recruté.es en interne oscillait autour de l'objectif de 75 % fixé par la SSR, sauf en 2020. Le recul de 2020 s'explique par le fait que la SSR a dû recruter de nombreux.ses spécialistes en externe.

Le taux d’absentéisme correspond au nombre de jours au cours desquels un.e collaborateur.trice n'a pas pu travailler pour cause de maladie. A la SSR, il a été relativement constant au cours des quatre dernières années, tournant autour de six à sept jours par an (CCT/CTr). En 2022, le taux d'absentéisme a légèrement augmenté, dépassant les huit jours pour la première fois. Entre 2018 et 2021, la SSR se situait légèrement en deçà du chiffre de comparaison des autres grandes entreprises suisses ***. Aucune valeur de comparaison n'est disponible pour 2022.

Avec 3 jours de formation par an, la SSR se situe dans la moyenne du marché (benchmark grandes entreprises suisses: 2,9 jours**). La SSR souhaite renforcer le développement du personnel ainsi que la formation initiale et continue. Pour cette raison, la CCT 2022 prévoit pour chaque collaborateur.trice une valeur indicative de cinq jours de formation initiale/continue par an. Cette valeur indicative s'entend comme une incitation et une motivation à suivre une formation. Il ne s'agit aucunement d'un plafond.

Ces cinq dernières années, la SSR a investi annuellement environ 9 millions de francs, soit 1,6 % de sa masse salariale, dans la formation et le perfectionnement internes et externes de ses collaborateur.trices. Les coûts subséquents englobent les coûts des cours, les honoraires des intervenant.es ainsi que les salaires des apprenti.es, des stagiaires journalistes et des autres stagiaires.

La SSR propose des stages aux jeunes journalistes diplômé.es. Les stagiaires journalistes suivent un programme de 12 à 24 mois faisant la part belle à la formation sur le terrain, mais peuvent également participer à des cours s’adressant aux créateur.trices de programmes (techniques d’élocution, métiers de la vidéo, droit des médias). Par «autres stagiaires», on entend dans la majeure partie des cas les personnes qui réalisent un stage de 6 à 12 mois à la SSR après leurs études dans une haute école.